Site Web Officiel du Journal L'Action
Ouverture

Le meilleur est à venir :

Avec la maximisation et la diversification de l’offre académique dans l’enseignement supérieur, le Cameroun vient de faire un grand bon dans la mouvance de l’économie du savoir.

Dans un communiqué de presse largement diffusé en prélude à la prochaine rentrée universitaire,  Jacques Fame Ndongo, fait part au public, d’une amélioration sensible de l’offre formation, qui va, dès octobre prochain, impacter durablement et positivement le sous-secteur de l’enseignement supérieur au Cameroun. En effet, pour poursuivre l’immense œuvre engagée par le Renouveau  et destinée à engager résolument le pays dans l’économie du savoir, c’est pratiquement chaque institution universitaire publique nationale ou internationale basée au Cameroun qui a connu une mue. Ainsi donc, dès la rentrée universitaire 2015/2016, les principaux fondamentaux de l’économie du savoir, qui étaient déjà une préoccupation réelle du président Paul Biya, seront encore davantage renforcés. La professionnalisation des filières et des enseignements, cheval de bataille des pouvoirs publics, va se poursuivre en s’accentuant. On va de ce fait découvrir de nouvelles structures formant dans les spécialités de pointe comme l’école spécialement dédiée au génie chimique et des industries minérales à l’université de Maroua, ou encore le centre d’excellence en TIC de l’école polytechnique de l’université de Yaoundé I.Le renforcement de l’adéquation formation-emploi devrait également continuer. Car telle que décrite par le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), la nouvelle offre de formation vise d’abord à subvenir aux besoins du marché local, en répondant prioritairement à la demande de l’économie. L’université camerounaise met donc plus que jamais, un accent pour que soient conciliée la production des savoirs savants et des savoirs-faire, pour qu’en sortent à l’avenir, des têtes à la fois pleines et  bien faites.Même l’assurance-qualité que promeut le Minesup est reconnue et saluée. En témoignent, la déconcentration de certaines facultés et grandes écoles de nos universités marquées par la signature hier, 1er septembre 2015, d’un arrêté du Minesup portant création des annexes de la faculté des sciences juridiques et politiques des universités de Ngaoundéré à Garoua et de Yaoundé II à Bertoua et Ebolowa. Il en est de même du renforcement des infrastructures d’accueil, de la délivrance sélective d’agréments aux instituts supérieurs privés d’enseignement supérieur et  de l’installation en terre camerounaise, de l’université panafricaine et l’université inter-Etats Cameroun-Congo. Preuve de la  bonne réputation de notre système universitaire et de la qualité des compétences acquises par nos ressources humaines.Un système universitaire ainsi relooké et amélioré, transformé en véritable pôle de développement humain, économique, social et culturel, ne peut que contribuer efficacement à l’émergence projetée à l’horizon 2035. 

Articles liés