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Entrepreneuriat : De nombreux jeunes encadrés

Dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique et celui des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, plusieurs projets des jeunes sont développés et entretenus.

Des projets d’entreprises, montés dans les Centres multifonctionnels de promotion des jeunes (Cmpj), à travers le Programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-U), passe depuis quelques années à une autre étape. En effet, ces projets qui se font dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’économie numérique, et de l’innovation, sont incubés dans les Cmpj, présents dans tous les arrondissements du pays. Puis, transférés à l’Agence des petites et moyennes entreprises (Ampe).

Une structure, qui a pour objectif de développer les compétences entrepreneuriales des jeunes en les dotant des comportements inhérents à la réussite de leur aventure de rêve d’entrepreneurs. L’initiative qui vise à lutter contre le chômage, a été rendu possible grâce à une solidarité gouvernementale, fruit d’un partenariat signé le 13 novembre 2016, entre le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique et celui des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat. Cet accompagnement, se situe donc dans le cadre du programme « Cmpj-Incubator ». 

On se souvient encore, du transfert de 100 Pme à l’Agence des petites et moyennes entreprises, le 22 juin 2017, au Cmpj de référence du quartier Madagascar ici même à Yaoundé au cours d’une cérémonie, présidée par le ministre de la Jeunesse Mounouna Foutsou. Pour Jean Marie Louis Badga, Le directeur général de l’Agence des petites et moyennes entreprises, « Les jeunes doivent davantage retenir que l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises, bras séculier du gouvernement en matière de promotion de la création des entreprises est en train de susciter auprès de jeunes, l’idée de création d’entreprises, de changer leurs mentalités, leurs manières de penser pour ne plus être des chercheurs d’emplois, mais des créateurs d’entreprises », souligne-t-il.
 
Plusieurs jeunes dont les projets ont été incubés, transférés, rendus mâtures et financés par la banque des Pme, sont aujourd’hui des patrons d’entreprises. Car en 72 heures seulement, le Centre de formalité de création des entreprises (Cfce), présents dans 8 régions du pays, leur a offert des facilités administratives de création d’entreprise.La procédure dans les Cfce est simple. Lorsque celui qui désire mettre sur pied une entreprise se présente sans dossier, il doit remplir un formulaire tout en précisant le domaine d’activités dans lequel il entend exercer. L’entreprenant doit également préciser la forme juridique de son activité.
 
Elle peut être une société à responsabilité limitée, anonyme, en nom collectif, en participation, en commandite, de fait, ou alors il peut opter pour la forme de commerçant individuel. Lorsque le promoteur ou son mandataire se présente muni d’un dossier conforme, le traitement diffère. L’agent d’accueil en collaboration avec le service de la Cnps, remplit le récépissé de dépôt du dossier, attribue un numéro d’ordre, et fournit des renseignements sur les frais à payer au Centre. Suite à cela, il assure la transmission du dossier aux services administratifs et financiers en invitant le promoteur à revenir au Centre 72 heures plus tard pour le retrait de son attestation de création d’entreprise. Ce document est accompagné de tous les documents y afférents que sont : une patente exonérée, une carte de contribuable gratuite, un registre de commerce et du crédit mobilier. Une opportunité, que la jeunesse camerounaise met déjà et doit davantage mettre à profit.

Philippe Ganfeh

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