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Jeunesse : Au centre de toutes les attentions

Tout est fait par les pouvoirs publics pour assurer un avenir radieux aux jeunes camerounais. Malgré les difficultés.

Le 11 février prochain, le Cameroun célèbre la 52ème édition de la fête nationale de la jeunesse, sous le thème « Jeunesse, multiculturalisme, paix et unité nationale ». Pour la circonstance, le gouvernement a pris toutes les dispositions pour que la fête soit belle, malgré la morosité économique et les souffrances endurées par des milliers de jeunes dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et dans la partie septentrionale du pays. C’est qu’en fait, au Cameroun, la jeunesse, fer de lance de la nation, est au centre de toute politique, toute activité.
 
En effet, il n’y a qu’à voir l’attention qui lui est réservée par les pouvoirs publics pour s’en convaincre : pas moins d’une dizaine de départements ministériels sont directement ou indirectement consacrés à l’encadrement des jeunes, dont cinq qui s’occupent à temps plein (Minesup, Minjec, Minefop, Minedub, Minesec) de son éducation, de sa formation civique, professionnelle et morale, ainsi que de son insertion sociale. Ces départements ministériels mettent en œuvre une vingtaine de politiques qui concentrent à elles-seules, près du tiers des dépenses publiques, soit environ 1500 milliards Fcfa en 2018.

Même les administrations qui ne sont pas spécialement dédiées aux jeunes développent en leur sein des projets et programmes dont ces derniers sont des bénéficiaires prioritaires. C’est le cas de presque tous les ministères à caractère économique (Minepat, Minader, Minhdu, Minpmeesa, Minmidt) ou social (Minsep, Minsanté) qui financent, accompagnent et appuient à travers divers canaux, la formation, la santé et l’insertion socioéconomique des jeunes camerounais.
 
Toute cette attention gouvernementale du Cameroun pour sa jeunesse place le pays parmi les meilleurs du continent s’agissant de l’investissement dans le capital humain depuis qu’il est sorti de l’ajustement structurel en 2006. A titre d’illustration, la jeunesse camerounaise est la mieux scolarisée, la plus compétitive sur le marché de l’emploi, la plus inventive et la mieux soignée de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (Ceeac). C’est la raison pour laquelle le pays exporte une abondante main d’œuvre chez ses voisins et même au-delà, au point d’amener certains Etats limitrophes à redouter d’être envahis par l’expertise camerounaise, en cas d’ouverture de leurs frontières. D’où les dernières résistances encore observées dans l’application de la libre circulation pourtant décidée depuis une vingtaine d’années en zone Cemac.

Longin Cyrille Avomo

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