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COVID 19

Protection des Populations : Le silence assourdissant des Ong

Depuis des jours que le gouvernement se démène tout seul à sensibiliser les Camerounais et à prendre des mesures de protection contre le Coronavirus, les Ong prétendument de défense des droits de l’homme sont atones et aphones dans ce combat peu sonnant et moins trébuchant.

E lles appliquent à outrance la fameuse maxime : « Pas d’intérêt, pas d’action ». Elles, ce sont ces organisations non gouvernementales qui pullulent et à la limite, polluent la scène socio-politico-médiatique, au prétexte qu’elles assurent la défense des droits humains c’est-àdire, de tous nos droits. Depuis que les premiers cas d’infectées par le Corvid-19 ont été signalés et que le gouvernement a été obligé de prendre des mesures préventives pour tenter d’enrailler la propagation vertigineuse de la pandémie, on est sans nouvelles des défenseurs de nos droits. Ils sont subitement devenus aphones et atones. Alors même que les pouvoirs publics ont besoin de partenaires, de conseils et de soutiens pour faire face à la situation inédite qui a vu les écoles et universités fermer leurs portes, et le doit à l’éducation menacé. Le gouvernement est seul sur le chantier de la sensibilisation des populations qui ont pourtant droit à l’information, pour sauver notre droit le plus précieux à tous, le droit à la vie. Et les observateurs de se demander non sans raison : Où sont donc passés Human Rights Wath, Médecins Sans Frontières, Amnesty International, le Rédhac et les autres Ong à la noix ? C’est pourtant maintenant qu’on doit et qu’on attend de voir la capacité de la fameuse société civile, des Ong et autres associations nationales qui disent défendre les droits humains, dans la mobilisation des moyens ne serait-ce qu’humains, pour ne pas parler de financiers, dans la sensibilisation et la construction des comportements responsables auprès des citoyens. Où sont passées les grandes gueules telles que les Maximilienne Ngo Mbei, Me Alice Nkom… qu’on attend de voir crier et mettre toute leur énergie pour appeler les populations à plus de discipline et de responsabilité face au danger Cordid-19 qui menace des milliers de vies ? Leur silence criard signifie-t-il que pour elles, ces droits-là que menace le Corvid-19 ne sont pas vraiment des droits en tant que tel ou alors, il n’y a rien à gagner à les défendre ? On peut comprendre que la lutte contre le Corvid-19 est un imprévu qui n’entre pas dans la stratégie de financement des argentiers de qui certaines de ces Ong reçoivent des commandes qui meublent leur action et leur cahier de charge où figurent en bonne place, les attaques contre les forces de défense et de sécurité camerounaise, la diabolisation des pouvoirs publics, la défense des droits des combattants sécessionnistes et des terroristes y compris de Boko Haram ! L’on ne peut rien attendre de bon d’une Ong comme le Rédhac dont la coordinatrice a fait montre, il n’y a pas longtemps, d’une étonnante débauche d’énergie pour dénoncer sur RFI, de supposées « détentions arbitraires et des condamnations extrajudiciaires » et autres salissures dont Maximilienne Ngo Mbei affublait le gouvernement pour défendre les terroristes de Boko Haram. Dans la même veine, on est encore ahuri ; après les propos de Me Alice Nkom, appelée à se prononcer sur l’assassinat de la gardienne de prison Florence Ayafor, décapitée, disloquée, écartelée par des terroristes sécessionnistes dans le Nord-ouest ! Me Alice Kom, spécialiste de l’activisme intéressé, si prompte à dénoncer le gouvernement était jusque-là, restée bouche cousue face à ce drame, pour finalement déclarer dans une radio de Douala, que « c’est par légitime défense que les terroristes ont tué, décapité, disloqué Florence Ayafor … ‎ ». Un scandale !

Simon Meyanga

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