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La Société

Préservation des forêts d’Afrique centrale : Une conférence s’est tenue à Paris

Co-organisée par le groupe « Le Monde », en partenariat avec l’Association internationale des maires de francophones (Aimf), elle a connu la présence du ministre des Forêts et de la faune, Jules Doret Ndongo.

Cette conférence a rassemblé du beau monde le 6 octobre dernier à l’hôtel de ville de Paris. Acteurs des pouvoirs locaux, représentants du monde associatif, universitaires ainsi que des experts et de grands témoins européens et africains. Il a été question, de mettre en lumière les menaces qui pèsent non seulement sur les forêts d’Afrique centrale, mais aussi sur les écosystèmes, la biodiversité et surtout sur les populations qui habitent ces espaces. Les débats ont donc été centrés sur la préservation de la forêt équatoriale africaine et sa biodiversité qui est unique dans le monde, la lutte contre le réchauffement climatique, le rôle central des populations, le développement de nouvelles pratiques agricoles et alimentaires et l’aménagement des villes et des forets.
Dans sa posture de président en exercice du conseil des ministres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), le ministre camerounais des Forêts et de la faune, a remercié madame Anne Hidalgo, maire de Paris, pour l’avoir convié à ces assises, avant de présenter sommairement l’institution dont il a la responsabilité. « La Comifac est une organisation inter-gouvernementale de référence en matière d’harmonisation et de suivi de la mise en œuvre des politiques forestières et environnementales en Afrique centrale. Elle est née de la volonté des chefs d’Etat après la déclaration de Yaoundé en 1999, d’œuvrer de manière concertée à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale. La Comifac c’est 10 Etats, 1892 millions d’habitants et une biodiversité qu’on ne trouve pas ailleurs », a indiqué le ministre Jules Doret Ndongo. Il a également souligné, que les pays d’Afrique centrale devraient bénéficier d’appui financier équitable à hauteur de 30% des fonds climat. Etait également présent, une importante délégation des maires du Cameroun aux rangs desquels figurait en bonne position, le maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé septième, Augustin Tamba, président national de l’association des Communes et villes unies du Cameroun (Cvuc).
La forêt de l’Afrique centrale est le deuxième massif forestier tropical du monde après la forêt amazonienne. Partagée entre le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, l’Angola, le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie et la Zambie, elle est le deuxième poumon vert de la planète.

Philippe GANFEH

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