A l’initiative de la section Rdpc Mefou et Afamba ouest, une réunion sur les enjeux sécuritaires de la Coupe d’Afrique des Nations s’est tenue dimanche dernier. Objectif : passer en revue les mesures à prendre pour une compétition sans incident dans cet arrondissement.
La ville universitaire de Soa n’abritera aucune poule lors de la 33eme Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football dont le coup d’envoi sera donné le 9 janvier 2022 à Olombé, Yaoundé. Ce n’est pour autant pas que cette cité restera indifférente pendant la prestigieuse compétition.
En prélude à cet événement et vu la position de la ville par rapport au stade d’Olembé et au stade Ahmadou Ahidjo, une réunion sur la veille sécuritaire s’est tenue dimanche dernier, 28 novembre 2021 dans la salle des actes de la mairie de cette municipalité. Convoquée à l’initiative du bureau de la section Rdpc Mefou et Afamba Ouest, ladite réunion, qui a regroupé les autorités administratives, municipales, sécuritaires et les militants de l’arrondissement de cet arrondissement, a porté sur les enjeux sécuritaires de la compétition sus évoquée.
Plantant le décor de la rencontre, Jacques Victorien Eyebe Eyebe, le président de la section a déclaré : « ce que nous cherchons, c’est de sensibiliser les militants, c’est de leur dire que nous avons le devoir de tout faire pour que cette Can se déroule dans la quiétude. Nous devons être les principaux acteurs pour assurer la sécurité. Quand un match se joue à Olembé ou au stade Ahmadou Ahidjo, Soa est impacté. Nous ne pouvons donc pas rester les bras croisés ». Et le président de poursuivre : « nous avons fait venir les autorités compétentes en matière de sécurité afin qu’elles nous donnent la conduite à tenir au sujet des enjeux sécuritaires de cette compétition (…) Lors du dernier championnat d’Afrique des nations, l’équipe nationale du Maroc a logé dans l’arrondissement de Soa. Idem pour la sélection nationale du Malawi pour son match face au Cameroun lors de la première journée éliminatoire de la Coupe du Monde Qatar 2022 ».
S’agissant des mesures sécuritaires, le commandant de la brigade de gendarmerie de Soa a invité l’assistance à apprendre à dénoncer ceux qui affichent des comportements suspects, qu’ils soient des amis ou membres de leurs familles. Car dénoncer est un acte citoyen. Il a appelé les chefs de quartier ou de village à recenser, si possible, leurs populations. Ces dernières doivent, par ailleurs, s’organiser pour ne plus regagner leur domicile à des heures indues. En concluant la réunion, Claude Bernard Nna Mvaebeme, sous-préfet de Soa a appelé à l’union sacrée. « La sécurité, c’est pour nous tous. Nous attendons la collaboration de tout le monde car il s’agit d’un défi majeur que le Cameroun doit relever », a-t-il dit.
St Joseph MENYENE
