Malgré la crise sanitaire qui sévit dans le pays, les responsables de cet organe de base continuent d’animer le parti.
Le nouveau comportement exigé par la présence du coronavirus au Cameroun n’empêche pas les militants de cette section Rdpc de penser à la vie politique dans leur circonscription. A cet effet, ils ont tenu leur réunion mensuelle habituelle à Roumdadjia, un quartier de la ville de Nkoteng, dimanche dernier. Dans le respect strict des mesures de protection contre le Covid-19 et sous la supervision de leur vice-président, Esaïe Hubert Kanga, ils ont mené des réflexions afin de rester connecter à la base. Aussi, pour éviter les groupes de masse, un calendrier bien élaboré sera fixé afin de coordonner les rencontres avec les présidents des sous-sections et des comités de base. Qui à leur tour iront de temps à autres échanger sur les activités de la section. Car selon Bekone Baboe, délégué à la formation, « en attendant que le Président national du parti se prononce sur le renouvellement des organes de base, nous devons aussi préparer les militants en ce qui concerne ce sujet ». Pour eux, la projection dans le futur doit être la toile de fond de la moisson. Ainsi, rien ne doit être négligé, car il ne faut pas attendre la dernière minute pour aller dans les tous sens. Selon les responsables de cette section, le Rdpc est un parti qui prône la discipline et cela doit se manifester à travers ses militants. Il est alors question de rester mobilisé, concentré sur l’avenir pour que brille toujours le Rdpc dans cette unité politique et qu’il conserve sa place de leader. La situation sanitaire au pays oblige. Depuis le début de la pandémie au Cameroun, ces militants n’ont cessé de sensibiliser. Ils entendent continuer le combat afin de limiter la propagation. Il s’agit d’amener les populations à ne pas relâcher les mesures de restriction recommandées par le gouvernement étant donné qu’aucun cas n’a encore été détecté dans cette localité. Les descentes sur le terrain avec le concours du personnel de santé, seront encore organisées afin de sensibiliser davantage. Pour eux, chacun doit mettre du sien afin que la vie du parti dans la Haute-Sanaga ouest ne souffre d’aucune entorse.
Marthe Makoukam, stagiaire