Le don est de Mariatou Motapon, présidente de cette section Ofrdpc de l’arrondissement de Foumbot.
C’est dans un élan de générosité que cette dynamique femme du Rdpc a procédé à la distribution des cache-nez aux présidentes des 25 sous-sections que compte son unité politique. C’était le vendredi 17 juillet 2020, lors d’une réunion de concertation au lieu dit Bantou stade. Selon elle, c’est un travail fait avec beaucoup de précision. Car c’est grâce à l’appui des spécialistes en la matière que ce matériel a été confectionné. « Il s’agit d’une question de santé et tel que le président de la République nous le recommande, chacun doit apporter du sien pour réduire au maximum, les risques de propagation », a souligné Mariatou Motapon, présidente de la section Ofrdpc Noun sud I. Elle ajoute que c’est la continuité d’un travail qui a commencé depuis l’entrée de cette maladie sur le territoire camerounais. « Depuis que le ministère de la Santé publique a annoncé le 1er cas en mars 2020, nous avons tout de suite lancé les campagnes de sensibilisation. Car, la question de la santé est une priorité pour notre parti », a-t-elle confié. Pour ne pas se limiter à cette distribution, les responsables de cet organe de base ont fait appel au personnel de santé pour éclaire davantage les militantes sur cette maladie qui continue de faire parler d’elle. Il était alors question d’expliquer encore les manifestations de cet ennemi invisible et les amener à être des modèles, « car le militant du Rdpc doit prêcher par le bon exemple ». Le personnel de santé a longuement insisté sur les pratiques des mesures barrières qui sont le moyen sûr d’éviter toute contamination. Cette phase pratique devra permettre à ces responsables de relayer les informations auprès de leur famille. Les bénéficiaires ne sont pas restées indifférentes à cette marque d’attention. Car cela vient ajouter un plus à ce qu’elles avaient déjà. Puisque ce sont des masques lavables et réutilisables, l’on pourra changer pour en prendre bien soin. Avant de mettre un terme à cette rencontre, la présidente a souligné que « c’est un combat qui va continuer, parce que c’est une affaire de tous ». Elle indique que, c’est également une manière de maintenir les militantes en éveil. Car cette pandémie a paralysé les activités.
Philippe ganfeh