En ouvrant la réunion d’évaluation de la situation sécuritaire, le 22 novembre 2021, sur instruction du chef de l’Etat, Joseph Beti Assomo a annoncé la mise sur pied d’un plan de sécurisation de ces événements.
Les fêtes de fin d’année, Noël 2021 et Nouvel an 2022, approchent à grands pas. Tout comme dans les tout prochains jour, le Cameroun abrite, la 33ème édition de la grand-messe du football africain dénommée Can TotalEnergies 2021. Occasion par excellence de grande effervescence et de mobilisation des personnes sur l’ensemble du territoire national et qui nécessite une certaine veille sécuritaire. Pour faire face à tous ces défis, le ministre délégué à la présidence de chargé de la Défense, sur instruction du chef de l’Etat, a tenu le lundi 22 novembre 2021, une réunion spéciale d’évaluation sécuritaire avec le haut commandement militaire, les chefs des régions militaires interarmées et de gendarmerie ainsi que les responsables des opérations militaires sur le terrain à l’effet de statuer sur la mise en place d’un plan de sécurité pendant cette période sensible. Prenaient également part à cette rencontre, le ministre des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi, du directeur général de la Recherche extérieure, Léopold Maxime Eko Eko, le secrétaire général de la Dgsn, Dominique Baya, représentant le Dgsn.
Rappelant le contexte sécuritaire dans lequel se sont tenues lesdites assises, le Mindef, Joseph Beti Assomo, a souhaité l’implication de toutes les parties prenantes. Car même s’il est établi pour le cas notamment de la Coupe d’Afrique des nations que, les matches se joueront principalement dans cinq régions, il reste tout de même entendu que c’est tout le Cameroun qui est concerné par ce grand rendez-vous sportif, dans notre pays et la menace peut donc provenir des autres régions. « C’est pourquoi nous devons pleinement être conscients de ce que la sécurité de la compétition concerne l’ensemble du territoire national », a fait savoir le Mindef avant de solliciter « Une vigilance toute particulière au niveau de nos frontières terrestres, maritimes et de notre espace aérien ». Parlant des mesures sécuritaires prises pour les fêtes de fin d’année en toute quiétude, « Les forces de défense et de sécurité devront plus qu’à l’accoutumée, encadrer de plus près les populations », a recommandé Joseph Beti Assomo. Car, « L’apparente quiétude dans les principales cités du pays, à l’exception de Bamenda et Buea, ne doit nullement nous faire dormir sur nos lauriers », a-t-il martelé. Des résolutions qui avant d’être mises en application, devront évidemment passer à la sanction du président de la République.
Murielle ZANG