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Jeux universitaires : Les institutions dans les starting-blocks

Dans la plupart des Universités d’Etat en dehors de celle de Dschang, et dans les établissements privés d’enseignement supérieur, ce n’est pas encore la grande effervescence à 11 jours du début des compétitions.

Injs
L’Institut national de la jeunesse et des sports est par essence le creuset du sport, c’est-à-dire que ses pensionnaires ont pour profession la pratique quotidienne des épreuves physiques. C’est peut-être l’une des raisons qui les amène à programmer les derniers réglages qu’à l’ultime seconde. « Ce n’est pas encore le dur des durs, parce qu’en même temps nous nous préparons le championnat civil.  Ce n’est véritablement pas une préparation spéciale pour les jeux universitaires de Dschang », affirme Privat Epopa, le responsable de l’équipe de Hand-ball messieurs de l’Injs. Ce samedi matin, 13 avril 2011, la quinzaine de joueurs de cette formation sont répartis en deux camps : ceux qu’on appelle les universitaires et qui devront prendre part à ces jeux attendus, et les civils c’est-à-dire ceux qui ont dépassé l’âge de compétir. Ils s’apprêtent à livrer un match amical entre eux. Conséquence, les exercices qui précèdent se résument à quelques étirements, et des mouvements de routine sans grand intérêt. En fait le coach nous révèle qu’après la tenue des 27èmes championnats d’Afrique des clubs que vient d’abriter le Cameroun, une journée du championnat national est en principe prévue. En réalité c’est ce qu’ils attendent.  « Mais, poursuit-il, nous avons commencé la préparation des jeux depuis le mois de mars par la sélection des joueurs notamment ».
IAI-Cameroun
Liboire Bengono Lambert, l’encadreur des équipes de l’Institut africain d’informatique, représentation du Cameroun, est un homme désœuvré. Du moins pour l’instant que ses poulains sont dans les  salles de cours. « Depuis le début de l’année, nous travaillons quand nous le pouvons. Nous souffrons énormément du problème de manque d’infrastructures. C’est parfois les dimanches que nous arrivons à regrouper les enfants ». L’institution est confrontée à une autre difficulté qui est celle des ressources humaines. Ici les étudiants sont soit trop jeunes pour supporter ce genre de compétition, soit très vieux, parce qu’appartenant à des administrations, et donc sont des travailleurs. Or l’âge limite requis par la fédération nationale des sports universitaires est de 28 ans. Conséquence, pour les trois disciplines dans lesquelles l’Iai va compétir à savoir le football, le basket-ball et l’athlétisme dames et messieurs, le recrutement ou la sélection se fait après les championnats interclasses organisés en début de chaque année. C’est la raison d’ailleurs qui justifie la mobilisation et donc donne l’impression que les préparatifs ont commencé à cette période-là. Pour autant, on ne se fait aucune illusion quant aux ambitions. Même s’ils veulent faire mieux que l’édition de 2010 où l’Iai a occupé le 14ème rang sur 17 participants.
 Université de Ydé I et Soa
Au niveau de la mère des universités, c’est pratiquement l’expression de la lassitude. Sur le terrain de basket situé en plein campus, à côté des anciennes cités universitaires deux équipes de 05 et 06 joueurs se relaient dans un exercice tactique qui consiste à jouer trois passes seulement jusqu’au panier. Sous la houlette du chef des ateliers basket de l’Université de Yaoundé I et par ailleurs coach principal de l’équipe masculine, Simen Gaping, les joueurs ont l’air fatigués. « Avec raison, puisqu’ils sont en pleine phase de baisse de régime après avoir accumulé beaucoup de charges en fonction de la première formule arrêtée », confie le coach. Il est donc question de réorganiser tout le travail en fonction de la nouvelle formule et la nouvelle date. « Le moral est émoussé », conclue Simen. Au terrain de football du Matéco,les équipes de football dames et messieurs procèdent à des séances de tirs, de passes et de tirs francs. Pas vraiment de quoi attirer les foules.
 Du côté de Soa, malgré le challenge à relever, qui est de conserver la 3ème place occupée l’année dernière à domicile, on a l’impression que les étudiants sont plus préoccupés par leurs cours. On entend de temps à autre les chants du Fan’s club accompagné de musique des balafons. Sur le site des jeux encore appelé « complexe de l’émergence », c’est le calme plat. C’est 2 heures de temps plus tard qu’une demi-dizaine d’athlètes vient s’échauffer. Approchés, ils n’ont pas voulu s’exprimer sur les préparatifs. Mais nous renseignent sur le programme de préparation des équipes de football, les meilleures chances de médailles, selon eux. 

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