Notre compatriote, qui passe pour être le leader du CODE, cette nébuleuse qui a juré de déstabiliser le Cameroun par tous les moyens, dit être très en colère.
Motif : il a été victime d’un accident de la circulation, là-bas à Londres, où il s’est volontairement exilé. Notre compatriote a en effet quitté son pays natal, après quelques forfaitures accompli avec brio à Douala au cours des années dites de braise. Par on ne sait trop quelles contorsions mentales, Nitcheu voit dans ce qui lui arrive un complot ourdi par le Cameroun et visant à l’éliminer physiquement.
Dans une interview fleuve accordée à un journal en ligne, Brice Nitcheu croit dur comme fer qu’il est un poids lourd de la politique camerounaise, qui a une influence certaine sur la conduite des affaires du Cameroun. On ne peut empêcher quelqu’un d’avoir les rêves les plus fous ou d’essayer de passer pour une lumière, même si par ailleurs, il s’est entouré d’une cour constituée, pour l’essentiel, de ses « cousins du village ». Tenez : Marcel Tchangue, conseiller spécial ; Emmanuel Kemta, chef de la cellule opérationnelle ou Paulette Mendjno, chef de la cellule amazone. Une organisation qui n’a rien à envier à celle d’une structure terroriste. La diaspora camerounaise est pourtant pleine de compétences représentatives de la riche diversité sociologique de notre pays. Brice Nitcheu espère donc changer le Cameroun, quand il sera président, avec des méthodes tribalistes. On a intérêt à prier pour que Nitcheu reste dans ses nuages.
Ses aptitudes de pyromanes, ce n’est pas seulement sur le RDPC qu’il veut les exercer. Il a sa petite idée sur quelques têtes de l’opposition politique camerounaise. Fru Ndi : « Il a des défauts ». Kah Walla : « J’ignore si elle a l’audace, l’expérience et le courage nécessaires ». Mila Assouté : « A-t-il des qualités requises pour diriger le Cameroun ? » Jean Jacques Ekindi : « En 1996, il a organisé à Douala une marche pour exiger aux allogènes de rentrer chez eux ». On l’avait compris, Nitcheu est le sauveur. Alléluia !
William Pascal Balla
