Les 19 mesures décidées par le chef de l’Etat le 30 avril dernier ont été bien accueillies sur le terrain.
Après avoir bien écouté les opérateurs des filières les plus impactées par cette pandémie ; de même qu’en réaction au patronat et suite aux groupes de travail mis en place à cet effet, le chef de l’Etat, Paul Biya a décidé de 19 mesures annoncées par le Premier ministre, chef du gouvernement, Chief Dr Joseph Dion Ngute, le 30 avril dernier. Ces mesures qui allaient de la levée de certaines restrictions et l’exonération d’impôts et taxes ont reçu un écho très favorable au sein des différentes corporations concernées. Sur le terrain, c’est le satisfecit général ; les entreprises et les autres secteurs concernés se rendent compte que l’attente n’a pas été vaine. Dans le secteur des transports, la demande de levée de la mesure de limitation du nombre de passagers a été validée. Depuis le 1er mai, les taxis, les motos taxi et les véhicules de transport en commun peuvent à nouveau transporter le nombre de passagers requis, à condition de ne pas surcharger. Ce qui les a vraiment soulagés, selon Xavier Mendouga, chauffeur de taxi à Yaoundé : « C’était vraiment difficile de continuer à ne porter que trois clients au lieu de quatre ; d’autant plus que les populations pouvaient difficilement accepter la hausse du prix de la course devant permettre de compenser le manque à gagner ». D’autres mesures vont également mettre du baume au cœur des opérateurs des différentes filières. Il en est ainsi des transporteurs routiers qui bénéficient de nombreuses exonérations à l’instar du non-paiement de la taxe à l’essieu, du stationnement et de l’impôt libératoire durant tout le second trimestre de cette année 2020. Cette mesure qui concerne les taxis, les véhicules de transport en commun, les transporteurs routiers et les motos taxi pourrait même être étendue à toute l’année, le cas échéant, a précisé le Premier ministre, chef du gouvernement, qui sait qu’il s’agit d’un coup de pouce décisif des pouvoirs publics à ces compatriotes en détresse. Sans oublier les contrôles sur place de la Caisse nationale de prévoyance sociale(Cnps), actuellement suspendus pour une durée de trois mois. Les propriétaires de bars, restaurants, cafés et cabarets qui broyaient du noir car ne pouvant plus rester ouverts après 18 h, ont retrouvé le sourire. « Nous sommes satisfaits; le chef de l’Etat, notre Papa Paul Biya nous a écoutés, car la majorité de nos clients arrivent à la fin de la journée. Cette mesure a sauvé nos affaires. Nous nous engageons en retour à respecter la distanciation physique telle qu’exigée par l’administration, en espaçant les chaises des consommateurs », déclare Germaine Ayissi, épouse Siakem, propriétaire d’une buvette au quartier Olembe à Yaoundé. Comme on peut le constater, le sourire est définitivement revenu dans plusieurs secteurs clé de l’économie.
CM