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La Société

COVID 19 : 8400 doses de vaccin pour la région de l’Est

Le lancement de la campagne de vaccination a eu lieu ce 13 avril par le gouverneur Grégoire Mvongo.

Une injection à l’épaule gauche. Grégoire Mvongo, gouverneur de la région de l’Est, est le premier à recevoir sa dose Sinopharm contre la Covid 19. Des doses de vaccin reçues la veille, venues droit de la République populaire de Chine. Après lui, les autres autorités administratives au rang desquelles, le préfet Donatien Bonyomo, le président du Conseil régional, Wouamane Mbelle, le maire de la ville Jean Marie Dimbele Sodea, le délégué régional de la Santé, de Anicet Désiré Mintop, entre autres. Puis le personnel médical de l’hôpital régional et certains volontaires qui ont sollicité se prémunir contre cette pandémie.
Au total, 4200 doses pour la région de l’Est. D’après le délégué régional de la Santé, De Anicet Désiré Mintop : « La vaccination est volontaire. Mais cette première vague concerne d’abord le personnel sanitaire qui est au quotidien exposé à la maladie. Ensuite, les personnes de plus de 50 ans ». Pour cette opération voulue par le chef de l’État lui-même, il s’agit de renforcer les mesures déjà prises pour limiter au maximum la transmission du virus. Il ajoute par ailleurs : « Le vaccin est fiable et est conservé selon les normes de l’Oms. Il ne présente aucun danger. Il se prend deux fois par intervalle de 21 jours ». Des données rassurantes puisque les premiers à le recevoir ont passé une dizaine de minute d’observation et certifient ne pas remarquer des signes pouvant remettre en question la fiabilité du vaccin. Gustave Epok, journaliste à Repères Indique : « Je suis fier de faire partir des premiers à recevoir le vaccin Sinopharm. Après le temps d’observation, je ne présente aucun signe extérieur comme nous le lisons dans les réseaux sociaux. J’invite d’ailleurs les confrères à faire comme moi ». Le maire de la ville, Jean Marie Dimbele Sodea lui aussi a accepté de se faire vacciner. Au nom des populations, il soutient: « La santé n’a pas de prix. Cette pandémie fait beaucoup de ravages. Il est question pour chacun de nous, au-delà des mesures barrières que nous devons continuer d’observer, de se faire vacciner pour se protéger et prévenir tout risque de contamination… »
Bien que la quantité soit insuffisante, il importe de souligner pour s’en féliciter que la politique sanitaire mise en place par le chef de l’Etat vise à protéger toute la population.
Bon à savoir, l’Est à date a effectué 115850 tests, 3195 cas positif, 2635 guérisons, 1155 cas actifs, avec 65 décès. Signalons que 495 personnels de santé ont été infectés. En outre, pour se faire vacciner, il faut être en bonne santé.

Martin Crepin NTSANA

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