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Sélection des candidats du Rdpc : Les femmes et les jeunes privilégiés

Cette catégorie de militants fait l’objet d’une attention particulière dans le choix des candidats, en vue de l’élection des sénateurs du 12 mars prochain.

Dans la Circulaire du 18 janvier 2023, relative aux opérations d’investiture des candidates et des candidats du Rdpc à l’élection des sénatrices et sénateurs du 12 mars prochain, signée du Président national du Rdpc, Paul Biya, les conditions de sélection sont un peu plus claires, en ce qui concerne le choix des militantes et militants qui vont siéger au sein de la Chambre haute du Parlement, pour le compte du Rdpc. Outre les critères prescrits par la loi, il y a également les dispositions émanant du fonctionnement interne du parti.
Parmi les conditions fixées par le Rdpc, la représentation des femmes et des jeunes, figure en bonne place des critères de recevabilité des listes. Pour ce faire, il est attendu que par région, une liste de sept candidats titulaires et sept candidats suppléants, comporte « au moins deux candidates titulaires et deux candidates suppléantes ». De même, un point d’honneur est mis sur la prise en compte des jeunes dans la constitution des listes. A ce sujet, la circulaire précise, « La liste comprend autant que possible, au moins deux candidats titulaires et deux candidats suppléants âgés de 40 à 50 ans, dont une femme titulaire et une femme suppléante ».
Dans le même ordre d’idées, le secrétaire général du Comité central, Jean Nkuété a abondé dans le même sens, dans la note portant application de la Circulaire, du 19 janvier 2023. Ici, le patron de l’administration du Rdpc insiste sur l’importante place à réserver aux femmes et aux jeunes. Cette catégorie de militantes et militants qui jouent un rôle majeur dans la marche du parti. De telles dispositions prise en leur faveur, contribuent à les encourager à postuler à davantage de postes. Même si l’on note la montée en puissance des femmes et des jeunes dans les sphères de pouvoir, il est nécessaire de continuer à réfléchir sur les possibilités d’augmentation de leur nombre. Une démarche qui devrait associer encore plus de femmes et des jeunes pour mieux servir le parti et partant, le Cameroun.

Murielle ZANG

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