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OCEAN : Investir les meilleurs

Le ministre Louis Paul Motaze a prescrit les attentes du développement durable.

Le président de la commission de présélection des candidats aux investitures du parti Rdpc dans l’Océan, ouvrant les opérations lundi, 14 septembre 2020, à Kribi, était franc! « Aucune perte, dans les actions de développement, question d’avoir les meilleurs conseillers régionaux qui prônent l’accélération du processus de la décentralisation acte décisif du Président national du Rdpc Son Excellence Paul Biya ». A la salle des fêtes de la e la mairie de la ville de la cite balnéaire, une ambiance concentrée. Les stratégies font les jeux, les chefs traditionnels en conclave dans un lieu sacré afin de trouver les meilleurs pouvant représenter le sacre traditionnel pour y porter la touche ancestrale au développement. Beaucoup d’expectatives. Mais le message de l’envoyé du Comité central, est clair. D’abord les délais sont sans équivoque : deux jours pour déposer les dossiers au Qg de la commission de présélection, les dossiers sont individuels. Ce n’est pas le Rdpc qui organise l’élection, mais bel et bien Elecam. Louis Paul Motaze s’est dit impliable, l’Océan a 9 arrondissements, et il y a 20 sièges à pourvoir. La séance de travail interne à la commission de présélection, qui s’est tenue à huis clos, a défini de façon claire, le nombre de délégués d’arrondissements, et ceux qui se devaient de bénéficier de bonus. Bataille à laquelle Louis Paul Motaze fait face à Kribi. Peut-être c’est sa poigne qui fera basculer les choses. Mais le président national a défini des critères, peut être antinomiques, mais qui vont récompenser les scores, les minorités, et l’engagement militant. Le plus dur, c’est de sélectionner les meilleurs candidats possibles. La foultitude de candidatures déclarées dans les 9 arrondissements de l’Océan est ahurissante. Il y a des têtes qui veulent un siège à Mvengue, Lolodorf, Bipindi, Akom 2, Niete, Campo, Lokoundje, Kribi 1 et Kribi 2. Mais il faut éviter la lenteur de la vision émergente du chef de l’Etat. D’abord la pédagogique de la décentralisation, préparer des actions pour impulser le développement de la régio, ne pas être candidats pour rien, plutôt être capable de gérer la région d’une mission pour le développement et l’émergence du Sud.

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